Réponse à quelques idées reçues
« Le latin ou le grec donnent beaucoup de travail »
NON ! Bien sûr, il y a des leçons à apprendre, mais si le travail est régulier, ce ne sera pas une surcharge.
« Mes parents m’ont dit que le latin était ennuyeux parce que l’on passait son temps à traduire des textes assommants. »
CE N’EST PLUS VRAI ! L’enseignement du grec et du latin a beaucoup changé ; ce n’est pas qu’un cours de langue. Du temps est aussi consacré à étudier la mythologie, l’histoire, la civilisation, les œuvres d’art à partir de textes et d’images.
« Étudier une langue morte ne sert à rien. Aujourd’hui, on a plutôt besoin des langues vivantes ».
ENCORE UNE IDÉE REÇUE ! Pratiquer une langue ancienne aide à apprendre l’espagnol, l’italien et même l’allemand.
En quoi l’étude d’une langue ancienne peut-elle être utile ?
► Pour avoir des points au bac : à l’épreuve orale, seuls les points au-dessus de la moyenne sont comptés. Souvent, ils permettent d’obtenir une mention…
► Pour mieux connaître la langue française, puisqu’elle emprunte plus de 80% de son vocabulaire au grec ou au latin.
► Pour découvrir les origines et bases de la culture française et européenne profondément influencée par la Grèce et Rome.
► Pour apprendre plus facilement les langues vivantes.
► Pour développer l’esprit logique et la rigueur, qui sont des qualités utiles dans les matières scientifiques.
Nos élèves ont la chance, au lycée Schuman, de pouvoir choisir les options latin ou grec, voire les deux, en enseignement d’exploration ou en option facultative.
Un avantage pour le baccalauréat…
Ces options peuvent être présentées en option facultative au baccalauréat pour les élèves des séries générales (L, ES et S). Cette situation concerne la grande majorité de nos candidats. Si ce sont les premières options facultatives choisies, elles sont affectées d’un coefficient 3 et seuls les points au-dessus de la moyenne comptent. Chaque année, plusieurs de nos lycéens accèdent ainsi à la mention supérieure, et notamment à la prestigieuse mention Très Bien grâce à ces enseignements.
Pour les élèves de la série L, le latin ou le grec peuvent être choisis en enseignement obligatoire (au même titre que les arts plastiques, une langue vivante renforcée ou les mathématiques) ou simplement en enseignement facultatif si le candidat a choisi un autre enseignement obligatoire. Dans le premier cas, ils passent alors une épreuve écrite coefficient 4 et comme les candidats sont très peu nombreux, ils peuvent bénéficier d’une préparation personnalisée.
Dans tous les cas de figure, le volume horaire hebdomadaire est de trois heures.
D’excellents auxiliaires pour les autres matières
Les programmes de latin et de grec ont été conçus, depuis quelques années, en prenant systématiquement en compte les programmes de français des classes correspondantes. Les élèves accroissent donc leurs connaissances sur, à titre d’exemples, le théâtre, la rhétorique, le roman ou la poésie, en découvrant la manière dont ils ont été fondés ou dont ils ont été pratiqués par les Anciens.
Nos collègues de philosophie apprécient beaucoup de compter dans leurs classes des latinistes ou des hellénistes pour l’ouverture culturelle qu’ils leur permettent.
Les langues vivantes comportent beaucoup de traits syntaxiques ou beaucoup de vocabulaire qui peuvent être mis en rapport avec les langues anciennes.
Les programmes d’histoire se rejoignent sur certains chapitres avec nos matières et, plus généralement, en ce qui concerne les disciplines scientifiques, la traduction d’une phrase latine ou d’une phrase grecque demande une rigueur digne de celle que cultivent les professeurs de sciences dans leurs classes.
Mais surtout un avantage à plus long terme !
En ce qui concerne leurs études futures, nos élèves sont favorisés pour leur orientation post-bac dans toutes les filières sélectives (classes préparatoires, mais aussi BTS, DUT ou certaines écoles d’ingénieurs) puisque les commissions de sélection des dossiers savent qu’ils ont eu les moyens et le courage de suivre des options exigeantes et qu’ils se sont dotés d’une culture générale solide.
Beaucoup de filières permettent de tirer parti de ses connaissances en latin ou en grec, qu’il s’agisse des sciences humaines bien sûr (lettres, histoire, arts du spectacle, philosophie…), mais aussi du droit où le latin est encore très présent, de la biologie – pour la botanique notamment, de toutes les filières médicales ou paramédicales (la grande majorité des noms de maladies ou de médicaments sont d’origine grecque ou latine), des langues ou encore de toutes les écoles prestigieuses qui demandent un gros bagage en culture générale telles que les grandes écoles d’ingénieurs, HEC, Saint-Cyr, Sciences Po ou l’Ecole Normale Supérieure dans lesquelles nous comptons un nombre appréciable de nos anciens élèves.
Enfin, plus largement, les civilisations latine et grecque ont beaucoup compté dans la construction de la nôtre et des élèves latinistes ou hellénistes sont à même d’apprécier d’un œil averti le Panthéon à Paris (ou à Rome !), la place du Capitole à Toulouse, toutes les allusions mythologiques des poètes, des expressions comme « la boîte de Pandore » ou « avoir des atomes crochus », les tableaux de David ou de Poussin, ou encore les films récents ou plus anciens d’inspiration antique revenus en grâce ces dernières années avec Gladiator, 300, Alexandre ou encore Troie.
Nous permettons d’ailleurs à nos classes une fois tous les deux ans, d’aller découvrir sur place la richesse de notre héritage grec ou latin grâce à des voyages scolaires, dont vous pouvez voir quelques photos ci-dessous :
En 2007, sur l'Etna
En 2009, au théâtre d’Epidaure en Grèce
En 2011, à la découverte du forum romain (Rome)
Et comme le disaient les anciens :
« La culture est un bien acquis pour toujours »
« On ne peut jamais ôter la culture aux mortels » !